Chez AeC Traduction, pour atteindre un niveau de qualité à la hauteur de vos enjeux, les compétences humaines sont au cœur du processus de travail. C’est pourquoi nous avons développé un réseau de traducteurs professionnels natifs aux différents profils d’expertise. Une collaboration à forte valeur ajoutée basée sur un contact humain privilégié.
Notre crédo : jouer le rôle de passerelle linguistique et culturelle entre des entreprises comme la vôtre et vos clients étrangers, afin de créer un lien fort et durable. Découvrez dans cet article les défis relevés au quotidien par 3 de nos traducteurs pour vous soutenir dans votre développement à l’international.
Bonjour Marco, Karen et José-Luis. Pourriez-vous vous présenter (formation, langues de travail, domaine de spécialisation…) ?
Marco : D’origine italienne, je traduis du français et de l’anglais vers l’italien. Je n’ai pas fait d’école de traduction, mais j’ai suivi une formation en langues et littératures étrangères. J’ai appris le métier sur le tas, en travaillant comme stagiaire pour une agence de traduction. J’exerce en tant que traducteur freelance depuis bientôt 30 ans, avec comme domaine de spécialisation la traduction technique.
Karen : Née en Jamaïque, ancienne colonie britannique, l’anglais est ma langue maternelle. Je suis partie aux États-Unis pour faire des études d'infirmière. Après avoir exercé ce métier pendant 4 ans, je suis venue en France pour suivre mon mari, un Français. J'avais étudié cette langue pendant 6 ans au lycée. J’ai donc décidé de me lancer en tant que traductrice (après avoir obtenu un diplôme de traduction aux États-Unis), et cela fait presque 20 ans ! Je pratique la traduction médicale et pharmaceutique, mais également divers domaines de traduction.
José-Luis : Je suis espagnol, mais né en France. À l’adolescence, mes parents sont retournés en Espagne. Je traduis surtout à partir du français mais aussi de l’anglais et du portugais vers l’espagnol et le galicien, une langue régionale. J’ai suivi une formation universitaire avec un Bac+5 en traduction et interprétation. J’exerce depuis presque 20 ans comme traducteur et interprète assermenté en Espagne. Mes domaines de spécialisation ont bien évolué : un peu de juridique, mais aussi la communication, la traduction éditoriale, le luxe (mode, parfumerie, horlogerie…)…
Qu’est-ce qui vous plaît dans votre métier de traducteur/traductrice ?
Karen : C’est l’amour que j’ai pour la langue française, je l’ai aimée dès le premier jour où j’ai commencé à l’apprendre. Et c’est toujours le cas ! J’aime travailler avec cette langue et découvrir de nouvelles choses.
José-Luis : Je suis d’accord ! C’est le plaisir culturel et linguistique, de transposer, de communiquer une partie culturelle d’une langue à l’autre, d’un pays à un autre. Et c’est incroyable tout ce qu’on apprend : on doit faire des recherches aussi bien dans une langue que dans une autre.
Marco : Pour moi, c’est la même chose ! Le français a été à l'origine de mon envie de comprendre une autre langue, avec le plaisir de l’apprentissage d’une culture différente. Et par mon travail, j’offre un point de vue conscient, pas littéral, pas seulement technique. C’est donner la possibilité d’améliorer la compréhension d’un contenu.
“La vocation, c'est avoir pour métier sa passion.” - Stendhal
“C’est la passion et la curiosité pour une culture et une langue qui permettent de traduire avec justesse, tout en étant en phase avec le positionnement de la marque ou avec les objectifs du texte source” - Bérengère, Présidente d’AeC Traduction
Quels sont les défis ou difficultés que vous rencontrez au quotidien en tant que traducteur/traductrice ?
José-Luis : C’est le temps. Les délais sont de plus en plus courts, les clients veulent tout au plus vite. Mais c’est une vraie contrainte, surtout que, souvent, la traduction est le dernier maillon : tout est déjà préparé, maquetté… Le temps peut manquer à cause du volume à traiter, mais également du fait de la spécialisation. Je dois faire des recherches (documentaires, auprès d’experts de mes connaissances, sur des forums spécialisés pour traducteurs…) lorsque le contenu est très spécialisé, comme un procédé technique en maroquinerie. Sinon, la qualité de traduction ne sera pas à la hauteur des attentes. Il ne s'agit pas seulement de décrire un joli sac !
Karen : Pour moi aussi, les délais sont toujours trop courts ! C’est compliqué à gérer lorsqu'on veut bien faire les choses…
Comment surmontez-vous cette difficulté de temps ?
Marco : Quand j’ai commencé comme traducteur, j'acceptais les délais quoi qu'il arrive, quitte à ce que je travaille jusqu’à 2 heures du matin ! Mais j’ai découvert qu’il était possible de “négocier”, c’est le cas avec l’agence AeC Traduction.
José-Louis : C’est vrai, Bérengère (ndlr : présidente d’AeC Traduction) est toujours à l’écoute en la matière. Elle nous facilite les choses. C’est appréciable !
“Respecter les traducteurs n’est pas une option. Ils traduisent avec implication et passion. Et pour préserver ce travail intellectuel, je cherche toujours à leur offrir les meilleures conditions possibles.” - Bérengère (AeC Traduction)
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Quels sont vos outils de travail ?
Réponse collégiale : Les logiciels de traduction assistée par ordinateur (TAO) comme MemoQ, Déjà Vu, SDL Trados Studio (ndlr : rarement pour José-Luis)…
Pouvez-vous nous expliquer les étapes de traduction d’un projet ?
Marco : Je fais une première lecture en entier du document source pour avoir une idée générale du contexte. Ensuite, je réalise un travail de traduction très soigné et précis notamment concernant les termes techniques. Puis, je fais relire le contenu traduit par une personne de confiance (ma femme ou ma fille, italiennes toutes les deux). Enfin, je laisse un temps de pause et je termine par une relecture très rigoureuse de ma traduction.
Karen : La dernière phase de relecture est très importante. Il faut surtout laisser la traduction de côté pour y revenir ensuite. On relit avec un nouveau regard.
José-Louis : Effectivement, laisser “reposer” la traduction et relire plusieurs fois si possible. Avec avant, une phase de révision avec les textes source et cible côte à côte pour voir si tout y est, si je n’ai rien oublié…
Quelle est la valeur ajoutée du traducteur humain selon vous ?
José-Luis : Détecter des erreurs dans un contenu source, ça arrive plus souvent qu’on ne le croit ! Je les signale au client ; tandis qu’un logiciel de traduction automatique s’en moque !
Mais c'est surtout notre capacité à réaliser une adaptation culturelle. Pour nous, c’est évident. Par exemple, en français, on utilise presque tout le temps le vouvoiement, en espagnol presque jamais ou seulement dans certains contextes. Parfois, il faut modifier même le texte source (ndlr : réaliser une transcréation). J’en parle alors avec le client.
Évidemment, la traduction automatique ne peut pas le faire. Car la machine ne réfléchit pas. Elle manque de cohérence au niveau terminologique, elle mélange le tutoiement avec le vouvoiement, elle répète les mots, alors que dans la langue source, il y a des synonymes, ça n’a aucun sens. Elle a du mal à cerner les niveaux de langue, si c’est destiné à des adolescents, si c’est plus formel… Elle se concentre sur les mots uniquement (ndlr : sans contextualisation).
Et puis les langues sont vivantes, elles évoluent. On n’utilise pas les mêmes mots ou manières de s’exprimer qu’il y a 20 ans. Est-ce que le logiciel s’adapte à cette évolution ? Je ne crois pas…
Et l’utiliser en traduction technique ou médicale serait dangereux, il peut y avoir des conséquences graves…
“Notre travail est éminemment humain puisqu’il est au cœur des échanges entre des personnes qui non seulement parlent des langues différentes mais aussi sont façonnées par des codes culturels, des repères sociaux ou politiques différents. Nous visons l’excellence pour nos clients grâce au savoir-faire de notre équipe, à notre méthodologie, à l’implication de chacun pour la réussite de chaque projet.” - Bérengère (AeC Traduction)
Karen : Si on utilise la traduction automatique pour certains textes médicaux ou pharmaceutiques, c’est pour une compréhension très globale et rapide. Elle sera sans doute imprécise, voire erronée, mais vous pourrez avoir une certaine appréhension du contenu.
En revanche, pour délivrer un contenu précis, fiable - ce qui est ô combien essentiel dans le domaine de la santé - il faut une vraie traduction ! Car dans ce domaine, il ne faut pas se tromper.
Un jour, une agence m’a envoyé un document médical pour trouver la terminologie adaptée d’un mot. Ce que j’ai réussi. Par curiosité, j’ai relu la totalité du document traduit, certainement par un logiciel. Et je me suis rendu compte que le mot “champ” en français avait été traduit par “field” en anglais (comme “prairie”). Mais dans ce contexte, il ne s’agissait pas du tout de ce terme anglais ! Il était sous-entendu “champ stérile” qui se traduit par “sterile drape”. Je l’ai signalé à l’agence…
Depuis quand collaborez-vous avec AeC Traduction ?
Karen : Depuis plus de 15 ans !
José-Luis : Depuis 18 ans, quand elle ne s’appelait pas AeC Traduction mais Atom e-city.
Marco : Depuis, 12 ans, avec toujours une très bonne relation.
Qu'est-ce qui la différencie des autres agences de traduction pour lesquelles vous travaillez ?
José-Luis : On ne trouve pas toujours des personnes (ndlr : comme Bérengère) qui sont à l’écoute…
Marco : Et surtout, c’est la seule agence qui ne propose pas de post-édition (ndlr : relecture par un traducteur humain d’un contenu traduit par un logiciel de traduction automatique).
José-Luis : Oui, car elle veut offrir une autre qualité aux clients. Elle fait très attention aux détails. Bérengère s’inquiète de ce que la traduction livrée soit vraiment de qualité.
Qu’est-ce que vous appréciez dans votre relation avec AeC traduction ?
Karen : La flexibilité, la possibilité d’échanger sur les traductions, toujours à l’écoute…
José-Luis : C’est sûr. Et la ponctualité dans les paiements ! Nous respectons les délais de livraison, AeC Traduction en fait de même pour les règlements. Ce n'est pas le cas de toutes les agences…
Et puis, avec AeC Traduction, on utilise une plateforme, c’est vraiment bien, pour tout : commande, acceptation, facture… Nous avons même accès à un forum : c’est magnifique l’entraide entre collègues traducteurs ! On peut poser des questions, Bérengère sera la première à répondre. Mais quand on travaille à plusieurs sur un même dossier, on peut s’entraider. Alors qu’avec certaines agences, au contraire, on ne sait jamais qui travaille sur quoi…
Marco : Le véritable atout d’AeC Traduction, c’est la gestion “automatique” via la plateforme, associée à un vrai contact humain, pas seulement dans la traduction, mais aussi dans la relation professionnelle et la gestion des dossiers. C’est rare !
“Chez AeC Traduction, la réussite c’est une affaire d’équipe. C’est pourquoi nous sommes fidèles à nos traducteurs… et ils nous le rendent bien !” - Bérengère (AeC Traduction)
En conclusion, comment voyez-vous l’avenir de votre profession ?
Marco : On note une évolution des demandes, avec de plus en plus de sollicitations pour un travail de post-édition. Et je dois dire que la traduction automatique a fait de gros progrès. Mais pas pour certains domaines : marketing, pharmaceutique ou médical, finance… Il faut une traduction humaine.
José : Oui, les machines sont des aides à la traduction, mais ne remplacent pas les traducteurs… C’est un outil comme les dictionnaires en ligne. La technologie va continuer à évoluer. Mais la traduction humaine conserve toute sa valeur ajoutée dans de nombreux domaines ou contextes spécifiques, là où un logiciel de traduction automatique ne peut pas y arriver : audiovisuel, sous-titrage (la machine ne voit pas les images), marketing (besoin d’une adaptation culturelle), traduction juridique, traduction agro-alimentaire…
Un grand merci à vous 3 pour le partage de votre expérience de traducteur/traductrice professionnel en agence !
À lire en complément : découvrez l’interview de Susan Higgins, traductrice et interprète missionnée par l’agence AeC Traduction.