Ce n’est pas une surprise : le marché de l’e-learning, ou apprentissage en ligne, est florissant. En effet, avec le développement continu des nouvelles technologies et, dans le sillage de la crise sanitaire, suivre une formation à distance via un outil connecté à internet s’impose comme une pratique de plus en plus plébiscitée. Cette tendance se confirme en France, mais également en Europe et à l’échelle mondiale.
Réaliser la traduction des supports de formation e-learning représente donc un enjeu majeur pour les professionnels du secteur, les grandes écoles, mais également les entreprises qui forment en interne leurs collaborateurs à l’international. Découvrez 6 points clés pour réussir cette étape avant la diffusion des contenus aux apprenants étrangers.
E-learning ou formation en ligne : un marché en pleine croissance et hautement concurrentiel
Dès 2002, l’UNESCO reconnaissait la nécessité d’intégrer les technologies de l’information et de communication (TIC), comme les formations e-learning et l’enseignement à distance, dans le système éducatif (source : https://unesdoc.unesco.org/ark:/48223/pf0000129538_fre).
Depuis, le constat est sans appel : qu’il s’agisse d’étudiants ou de collaborateurs en poste, le développement de compétences via le suivi de cours en ligne est une pratique qui ne cesse de se démocratiser.
Le secteur du digital learning est en pleine croissance, les chiffres le confirment !
Selon l’étude réalisée par KPMG et IMD auprès de 68 multinationales, ce marché a progressé de 900 % en 22 ans.
Autre indicateur clé : selon le rapport de Business Wire, le marché mondial de l’apprentissage en ligne dans l’univers professionnel représentait 14 milliards de dollars en 2017 et devrait atteindre près de 50 milliards de dollars d’ici à 2026, avec une croissance moyenne annuelle de 15 %.
De bon augure pour les acteurs de cette filière et les grandes écoles, mais aussi un défi à relever pour faire face à une concurrence toujours plus forte et se différencier avec des modules d’e-learning à l’international de qualité.
Bon à savoir :
Selon la dernière enquête annuelle menée par ISTF “Baromètre : les chiffres 2023 du digital learning”, la formation en distanciel va atteindre un niveau record. Pour la première année, la part de cours hybrides (formation blended learning, en présentiel et en ligne) devrait dépasser la part de cours en présentiel uniquement.
Monter en compétence via des cours en ligne : une offre de plus en plus diversifiée
Il est révolu le temps où le seul support de formation e-learning disponible était une présentation écrite au format PDF ou PowerPoint avec des QCM !
Actuellement, l’offre se diversifie en termes de :
Production de contenus e-learning
- MOOC (Massive Online Open Course) : cours en libre accès, généralement gratuit et ouvert à tous
- SPOC (Small Private Online Course) : stage de formation en ligne payant et limité à certains profils
- COOC (Corporate Online Open Course) : formation en ligne dispensée par les sociétés pour développer les compétences de leurs collaborateurs
- Classe virtuelle : elle réunit via une visioconférence les apprenants et le formateur de cours en ligne.
- Micro-learning : modules très courts, moins de 3 minutes
- Gamification (ou serious game) : intégration d’éléments ludiques pour apprendre en s’amusant afin de stimuler l’engagement des apprenants
- Virtual learning : grâce à la réalité virtuelle, l’apprenant est mis en situation…
Mode de diffusion/consultation
- LMS (Learning management system) : plateforme d’e-learning de première génération permettant d’héberger et de consulter les contenus
- LXP (Learning Experience Platform) : plateforme d’e-learning de deuxième génération pour optimiser l’expérience d’apprentissage en ligne
- Mobile learning : accessibilité de chaque contenu pédagogique (des formats courts et interactifs…) à partir d’un smartphone ou d’une tablette pour permettre aux apprenants de se former où (Paris, Boston…) et quand ils veulent.
Traduire les supports de formation e-learning : une opportunité à saisir
Pour répondre aux attentes d’un public francophone, vous avez créé des modules d’e-learning. Leur traduction vous permet de :
- Toucher des cibles étrangères et développer votre activité sur les marchés internationaux.
- Rentabiliser votre projet initial, en exploitant au maximum le potentiel du retour sur investissement généré par les nouveaux prospects captés à l’étranger.
À condition de miser sur la qualité !
Face à l’offre de plus en plus large en matière de digital learning, les entreprises intéressées ont l’embarras du choix, aussi bien en termes de types de contenus que de prestataires.
Ne négligez pas la qualité des traductions de vos modules ! En effet, un très bon support d’e-learning mal traduit génère l’insatisfaction de l’apprenant étranger qui risque de vous faire mauvaise presse. Votre école, centre de formation ou société perdrait en crédibilité et en e-réputation.
Il est donc essentiel de proposer des contenus de qualité que la formation en ligne s’adresse à des stagiaires francophones ou étrangers. C’est un atout qui fera la différence vis-à-vis de la concurrence !
Traduction des supports de formation e-learning : 6 conseils pour réussir
1 – Anticipez
Dans la mesure du possible, mieux vaut prévoir l’étape de traduction dès la phase de conception de votre support de formation e-learning.
Quelles que soient les langues choisies (anglais, espagnol, français…), le travail de traduction entraîne une modification du contenu initial qui va impacter directement l’espace requis pour intégrer les éléments traduits. Par exemple, la langue allemande comporte généralement des termes plus longs que l’anglais, alors que le chinois nécessite un emplacement vertical plus important.
Veillez à anticiper en prévoyant un coefficient de foisonnement de 30 % (variation du volume traduit par rapport au volume initial), en optant pour des blocs de textes plus grands et en adoptant une mise en page plus aérée.
2 – Assurez-vous de la qualité des supports de formation d’origine
Avant de faire traduire vos modules d’e-learning, encore faut-il vérifier que la version originale est pertinente !
Imaginez la perte de temps et d’argent si vous confiez à la traduction un module mal structuré ou comprenant des coquilles dans la langue source…
Il est préconisé de tester le cours en ligne pour identifier les éventuels bugs, incompréhensions ou longueurs afin de l’ajuster selon les besoins identifiés. Ensuite, vous pourrez en toute sérénité envoyer la version validée en traduction.
Bon à savoir : comment faire un bon e-learning ?
Posez-vous les bonnes questions ! Pour vos supports destinés à des apprenants francophones et multilingues, déterminez :
- Le public visé : âge, nationalité, évaluation du niveau de compétence initial, attentes…
- Les objectifs de l’apprentissage en ligne
- Les outils de formation adaptés : LMS ou mobile learning facilitant l’exportation et l’importation des éléments à traduire/traduits, formation synchrone (en temps réel comme la classe virtuelle) ou asynchrone (en différé), micro-learning et/ou serious game…
- Le contenu : ton (professionnel ou décalé), vocabulaire (technique ou simplifié), vouvoiement ou tutoiement…
3 – Misez sur la localisation : l’atout différenciateur de vos modules d’e-learning à l’international
Traduire votre module d’apprentissage en ligne, c’est bien. La localisation, c’est mieux !
En effet, il ne suffit pas de simplement traduire. Il est indispensable d’adapter l’ensemble des éléments (textuels, visuels, graphiques, vidéos, audios…) aux spécificités linguistiques et socioculturelles du public étranger visé, sans dénaturer le message d’origine.
Grâce à ce travail d’adaptation, les apprenants ont l’impression que les contenus pédagogiques ont été développés spécialement pour eux, dans leur langue maternelle. C’est surtout un levier essentiel pour faciliter la compréhension des notions abordées, favoriser leur engagement dans l’apprentissage d’une nouvelle technique, langue ou compétence et optimiser le taux de réussite de la formation en ligne. De quoi fidéliser les cibles !
4 – Adaptez les traductions à chaque type de support de formation
Face à la grande diversité de contenus d’e-learning, le traducteur missionné doit adapter sa prestation aux contraintes spécifiques de chaque type de mode d’apprentissage.
Par exemple, les supports écrits sont intéressants, mais peuvent être difficiles à assimiler par les apprenants étrangers selon la traduction réalisée. La solution ? Dynamisez le style, tout en restant fidèle au contenu source, pour retenir leur attention jusqu’au dernier module.
Dans le cas d’un micro-learning, le traducteur doit veiller à adopter un rythme aussi percutant que dans la version originale pour garantir la même efficacité d’apprentissage sur ce type de séquences très courtes.
Selon la culture visée, l’adaptation dans une langue étrangère du contenu d’une vidéo peut nécessiter d’opter pour une option différente entre sous-titrage, doublage ou incrustation d’une voix off.
5 – Traduisez également les documents marketing de vos formations
Pour promouvoir vos formations en ligne auprès d’un public international, n’oubliez pas la traduction des éléments de vos campagnes marketing ! Site web, posts sur les réseaux sociaux, animations 2D ou 3D, films corporate…
Là aussi, la qualité et la localisation doivent être au rendez-vous pour rendre attractif le contenu des formations et susciter l’intérêt des cibles étrangères.
6 – Faites appel à une agence de traduction spécialisée
C’est la garantie de modules de formation en ligne parfaitement traduits pour votre public potentiel à l’international !
En effet, ce type de mission demande une expertise spécifique qu’une agence spécialisée en traduction d’e-learning mobilise pour ces projets multilingues.
Elle dispose des ressources humaines et techniques pour répondre à vos besoins avec des traductions à la hauteur de vos exigences et de celles de vos cibles.
Étant natifs et experts dans le domaine de spécialité requis, les traducteurs professionnels missionnés maîtrisent les langues de travail (traduction dans leur langue maternelle). Ils sont à même d’adapter les contenus de formation pour les rendre tout à fait clairs et compréhensibles pour les apprenants étrangers.
Mais ils connaissent également les spécificités techniques des différents formats utilisés dans le digital learning (vidéo, réalité virtuelle…), leur permettant d’être immédiatement opérationnels pour les traduire avec pertinence.
Que vous soyez un centre de formation, une école ou une entreprise, proposer votre apprentissage numérique en version multilingue est un atout indéniable. À condition de miser sur des contenus de qualité et adaptés aux cibles étrangères visées ! Vous connaissez maintenant les 6 bonnes pratiques à appliquer. C’est un bon début vers la réussite du déploiement de votre offre de formation à l’international.